Un simple trottoir parisien. On y passe, on y passe, dans la vie quotidienne. Mais est-on bien sûr d’y être passé, d’avoir été là, à ce moment là ? Se souvient-on de sa propre présence au monde et aux autres, dans les moments quotidiens... qui ne le sont plus si on s’arrête dessus.
Multiplications, additions, soustractions de pixels sur quatre couches, sur une surface pavée, bornée par des poteaux, pour un travail visuel sur la question de la présence humaines : certains sont des ombres noires qui obscurcissent le décor par leur passage, certains sont des trous de lumière qui éclairent le décor et les autres.
Projet d’installation vidéo. Ces vidéos d’une minute sont destinées à être diffusées en boucle sur des surfaces noires. Un travail sur la sensation du paysage, le projet de transmettre une impression immédiate. Comme un mixage entre des vues Lumière et des toiles impressionnistes... faites de pixels. Quatre couches d’image, dont les pixels se soustraient les uns aux autres, produisent une image principalement noire, dont les objets et les corps se révèlent lorsqu’ils se décalent les uns par rapport aux autres : c’est le temps qui fabrique l’image.