La fascination de pouvoir filmer ce qui survient dans le quotidien, grâce aux premiers téléphones portables équipés de caméras.
Une bobine de film par terre. J’ai conservé la trace en mouvement, j’ai pris en note cette rencontre, et le mouvement de la pensée à ce moment là : « oh, un vieux truc, je le ramasse, mais je vais le jeter à la poubelle ». Et puis... je pense au film « Sur la plage de Belfast », d’Henri François Imbert, qui faisait toute une riche investigation à partir d’un vieux film trouvé. Alors, finalement, le choix de conserver cette bobine de film.
Cela ne faisait que quelques mois, en 2005, qu’il y avait des caméras dans les téléphones, qu’on pouvait filmer à tout moment.
Je réalise des courts métrages comme un peintre fait des tableaux, dans une démarche généralement individuelle, loin des pratiques académiques de fabrication du cinéma. Certains films sont réalisés de façon très spontanée, d’autres peuvent prendre des années à mûrir. J’explore la rencontre entre l’image et le monde. Je vous propose des expériences de cinéma, qui bien souvent racontent aussi des histoires...