Participation à l’organisation d’un patrimoine cinématographique numérique.
Au delà des débats de techniciens entre argentique et numérique, la numérisation des œuvres du patrimoine cinématographique est une bénédiction pour leur pérennité, et leur qualité technique de visionnage pour le spectateur.
Mais le stockage et la sauvegarde dans le temps des éléments numérique eux-mêmes pose des questions de gestion, de classement, de conservation et de capacité de relecture dans le futur, qui sont en réalité très complexes. D’une certaine manière, c’est bien plus complexe que la conservation des bobines de film 35mm, enfin pour être plus juste, c’est une autre complexité, moins directement compréhensible, moins « matérielle ». C’est une complexité liée à :
« Les films de Mon Oncle » est la société (fondée et dirigée par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff) qui gère le patrimoine des films de Jacques Tati. Ces films ont été numérisés et restaurés. Les éléments sont multiples (versions, étapes de travail, originaux, copies « master », copies de diffusion DCP...), sur de multiples supports (disques durs et bandes magnétiques). L’organisation et la conservation de ces supports est un chantier complexe, auquel j’ai commencé à participer en 2015, apportant des outils et méthodes d’organisation, de relecture des images, de conversion pour réexploitation, etc. Ce n’est qu’un début.
Je mets en œuvre et j’accompagne les workflows du cinéma numérique pour des producteurs, distributeurs, écoles : choix des caméras, dispositifs de post-production, qualité de la diffusion... Je fabrique régulièrement des DCP par exemple.